Musique mandingue 




Nous vous transportons cette semaine dans un univers proche et loin. Loin de nos yeux mais proches de nos coeurs. Il s'agit ici de notre culture, celle qui coule dans nos veines, illumine nos âmes, définit notre être. Trop souvent reléguée au second plan, écrasée par le poids lamentable des mondanités, réalités quotidienne qui inhibent nos différences pourtant si riches et belles. 

Mon ethnie...
Cette identité qui aujourd'hui s'efface au profit d'une harmonisation des cultures et modes de vie,
celle qui semble être à la source de tous nos maux, nous africains.
Ils nous disent identité nationale! Comme si on avait notre mot à dire lorsqu'ils dessinaient les contours de celle-ci.
Loin de nous diviser, c'est celle là même qui nous permettra de mieux régner.
L'héritage colonial est aujourd'hui a balayer du revers de la main, 
avec autant de persuasion mais moins de haine que celle qui a permis à l'éclatement de nos identités pré-coloniales. 
Je ne m'éterniserai pas sur cette histoire accablante des colonisations européennes. Nous croyons important de savoir composé avec son passé. La responsabilité de notre patrimoine nous incombe, à tous, jeunes africains. À travers l'art, la musique, la littérature, entre autres, nous nous dressons en ambassadeur de nos traditions à travers le monde. 
Débutons cette épopée avec une artiste mandingue, Oumou sangaré, à la voix imposante et aux gestes gracieux. Toujours vêtue des plus grands boubous et bazins, elle met sa notoriété au service de la promotion de cette culture, qui autrefois réunit sous un seul et même empire, l'Empire mandingue, se subdivise entre plusieurs pays de l'Afrique de l'Ouest: Côte d'Ivoire, Mali, Guinée, Guinée-Bissau, Sénégal, Gambie,  Mauritanie et Burkina Faso notamment. 
Quelques photos de cette diva malienne, prise lors de son concert à Abidjan cet été. 



















With Love, xxx.

Staff Benda Bilili

Au delà des apparences


De longues semaines se sont écoulées depuis notre dernière publication. La reprise des cours, les examens, et les journées d'hiver de plus en plus courte sont venus altérer le rythme de nos mis-à-jour. L'envie de partage était là, le temps beaucoup moins. 
Quoi de mieux que la musique pour reprendre les choses avec beauté! Nous vous transportons donc dans un voyage artistique, quasi-iniatique dans l'univers musical africain contemporain.
Commençons par les nouvelles stars de la musique congolaise, le Staff Benda Bilili. Cette bande, unique en son genre, dont la majorité des membres, atteint de poliomyélite, vous transportent dans les rues de la capital de la RDC. Ceux qui aujourd'hui suivent les pas de grands noms de la musique congolaise comme Tabuley ou encore Papa Wemba, surprennent par le coté hétéroclite de leur musique. Mélange jubilatoire de rumba kinoise, de musique cubaine, de soul, de reggae et de funk. Pas étonnant que les critiques les hissent au rang des Buena Vista, a la sauce congolaise bien sur.
Tant les photos que le documentaire que nous partageons sont caractéristiques de cet univers éclaté et haut en couleur, où la différence n'est que dérisoire.
Leur dénomination est en elle-même un message a la transcendance des différences. 
« Benda bilili »  signifie « regarde au-delà des apparences » en lingala.
Autant vous dire qu'il a fait chaud a Montréal. Oui, chaud à Montréal!





















































From Montréal with love,
xxx.